- Dans le premier cas, une fois le satellite utilisateur lanc^ un satellite de production lui est affects et vient s'en rapprocher (technique de rendez-vous). Au lieu de s'amarrer, ce qui ptesenterait des inconv^nients, semble-t'il, il resterait A une distance de 10 & 100 km et 1'alimenterait par faisceau pendant toute sa dur^e de vie. Si le satellite de production tombait en panne, un autre viendrait le remplacer. - Dans le deuxi^me cas, les satellites de production seraient sur une orbite plus £levde et ne changeraient pas d'orbite. Ils alimenteraient done les satellites utilisateurs A tour de rdle. A un moment dorute, un satellite utilisateur donnd sera alimente par le satellite de production le plus proche. Dans cette hypothdse 0C1 un satellite producteur pourra desservir, 4 un instant donn£, plusieurs satellites utilisateurs, la portde de la transmission dtenergie sera dans la fourchette de 1 000 4 10 000 km, ce qui complique singuli^rement le probteme du pointage du faisceau de distribution d'^nergie, par rapport au cas ptec&ient. Sans prdjuger des configurations les plus rentables A trAs long terme, il est bien certain que, pour le moment, il faut privilAgier le cas le plus simple qui est celui ou le satellite de production est affects au satellite utilisateur, faute de quoi, en voulant s'attaquer d'enttee au problAme le plus difficile, on risque de ne jamais avoir les moyens de commencer A faire quelque chose de concret. Si nous nous arretons & ce choix, il en tesulte que nous renonejons, pour le moment, A alimenter le sol depuis 1'espace. En effet, une telle configuration exigerait une portae supArieure A 1 000 km. 3, Etude proposes Le concept Powersat Atant attractif, & long terme, il semble judideux de mettre sur pied une experimentation qui prefigure la distribution d’Anergie dans 1'espace, dans la configuration la plus simple, c'est-A-dire 2 satellites sur la mAme orbite, un satellite de production et un satellite utilisateur, ces 2 satellites Atant A une distance comprise entre 10 et 100 km. La distribution d'Anergie pouvant etre tealisAe soit par laser, soit par microonde, soit par cable, nous rappelons les avantages et inconvAnients du laser : • Le laser permet un faisceau trAs directif, il est done possible d'envisager une optique d Emission (sur le satellite de production) et une optique de reception (sur le satellite utilisateur) de faible diamAtre. Par exemple, en faisceau collimate, sur une distance de 50 km, les optiques demission et de reception auraient un diamAtre de environ 0 40 cm, £ la longueur d'onde de 1 pm. Ce diamAtre permettrait d'optimiser le bilan de transmission d'Anergie qu'il faudra calculer prAcisAment afin de dApasser, disons, 80 % (le recepteur doit intercepter la quasi-totalite du faisceau). • Le pointage du faisceau sera relativement simple, puisque la portee est modArAe. Nous prenons comme hypothAse une precision de pointage meilleure que le l/5e du diamAtre du recepteur, soit 8 cm A 50 km, soit 2 prd environ. • Le gros problAme reste le rendement du laser, sur le satellite de production. L'amelioration du rendement des lasers est un sujet d'interet, A long terme. 11 y a dejA des perspectives : pompage par diodes, pompage solaire... Je ne rentre pas dans les details. • La reception pourrait etre, soit des photodAtecteurs (pour les puissances transmises
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